Daniel Balavoine

Daniel Balavoine est un auteur-compositeur-interprète français, né le 5 février 1952 à Alençon (Orne) et mort dans un accident d'hélicoptère le 14 janvier 1986, à huit kilomètres de Gourma-Rharous (Mali), en marge du Paris-Dakar.
Porté par sa voix de « cristal » si reconnaissable, il connait le succès en 1978 et 1979 avec son titre Le Chanteur et son rôle de Johnny Rockfort dans l'opéra rock Starmania composé par Michel Berger. Daniel Balavoine revendique ses influences anglo-saxonnes (admirateur de Peter Gabriel) et la recherche d'un son sophistiqué, qui le font évoluer à partir des années 1980 vers une pop à dominance électronique, dont il reste l'un des pionniers en France.
Connu aussi par sa dimension sociale et son statut auto-proclamé de chanteur-citoyen, il se plait à répéter « Je m'emporte pour ce qui m'importe ». Bien vite réputé pour son franc-parler et ses prises de position médiatiques, il n'hésite pas à provoquer les corporations ou le monde politique dans des interventions restées célèbres. Durant les années 1985-1986, il devient l'un des premiers artistes « humanitaires » en s'engageant personnellement en faveur de l'Afrique par le biais du Dakar, œuvrant notamment à l'acheminement sur place de pompes à eau destinées à l'agriculture locale.
En dépit de sa courte carrière et d'une mort prématurée, Daniel Balavoine a écrit et composé plus d'une centaine de titres, et demeure aujourd'hui encore l'un des artistes francophones les plus populaires, fort de près de 20 millions de disques vendus et de tubes comme Mon fils ma bataille, Tous les cris les S.O.S., L'Aziza ou encore La vie ne m'apprend rien. A l'instar de Jean-Jacques Goldman, sa ligne mélodique inspirera de manière profonde la variété française des années 1990 et du début des années 20001.